Végétarien, végan ou flexitarien : comment choisir en conscience ?

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    Nos choix alimentaires ne sont pas neutres : ils prennent une place prépondérante dans nos modes de vie, et influent sur notre santé comme sur celle de la planète. Chirurgien en cancérologie, membre de l’Académie des sciences de New York, le Dr Edouard Pélissier a, dans son dernier livre Végétarien, végan ou flexitarien ? Ce qui est bon pour votre santé (Odile Jacob, 2019), décortiqué de multiples études scientifiques pour comparer les habitudes alimentaires. Quels sont les avantages et les inconvénients de ces trois modèles ? Avis d’un expert.

     

    Comment a-t-on prouvé que l’être humain est, depuis ses origines, un omnivore ?

    La paléontologie a montré que les premiers hommes mangeaient de la viande. On a retrouvé des traces de leurs habitudes alimentaires dans tous les sites archéologiques depuis environ deux millions d’années, à l’époque du genre homo. On en a les preuves, parce qu’on a retrouvé notamment des armes, des pointes de flèches, de javelots et des racloirs qui servaient à récupérer la viande sur les os des animaux qui avaient été tués. On a également découvert des os d’animaux avec des traces de raclage.

    C’est probablement le fait de manger de la viande qui a permis aux hommes d’occuper toute la surface du globe. Car s’ils s’étaient contentés de fruits et de plantes qu’ils trouvaient dans leur milieu, ils n’auraient pas pu aller dans les contrées nordiques par exemple. On ne peut pas imaginer que les Inuits auraient pu survivre en mangeant uniquement des végétaux.

     

    Les premiers hommes étaient des chasseurs-cueilleurs mais aujourd’hui, avec l’évolution, est-il encore pertinent d’être omnivore, notamment pour la santé ?

    Oui, parce qu’en réalité, l’homme n’est pas né du jour au lendemain, il est le fruit d’une évolution qui a duré des millions d’années. Pendant cette période, notre métabolisme s’est adapté en fonction du milieu dans lequel on vivait. En mangeant des végétaux et de la chair animale, on a formaté notre organisme pour cela. Dire que l’on est omnivore ne signifie pas qu’on peut manger de tout : cela veut dire qu’on a besoin de tout.

    L’exemple de la vitamine B12 est révélateur parce qu’on ne sait pas la fabriquer. Elle est indispensable pour l’hémoglobine des globules rouges. Si on en manque, on risque l’anémie, mais pas seulement. Car la vitamine B12 a des fonctions encore plus importantes pour le système nerveux. Elle est indispensable. Or on ne la trouve que dans les produits d’origine animale, essentiellement dans la chair des animaux terrestres et des poissons, moins dans le lait par exemple. Si l’on s’est constitué au cours de l’évolution avec ce besoin, on ne peut pas du jour au lendemain s’en passer.

     

    Dans votre livre, vous relevez les avantages du modèle pesco-végétarien*. Pourquoi ?

    Car c’est probablement le meilleur. À trois reprises dans les études que j’ai lues, il arrive en premier. Les bienfaits du poisson sont connus depuis longtemps. D’ailleurs, les populations qui ont la plus longue durée de vie sont les Japonais et les Méditerranéens qui mangent beaucoup de poisson. Ce dernier doit y jouer un rôle important, parce qu’il apporte des omégas 3 qui ne sont pas aussi abondants dans les aliments d’origine végétale. Certains végétaux comme les graines de lin ou de chia en contiennent, mais ils n’ont pas la même fonction et sont beaucoup moins actifs que les omégas 3 que l’on trouve dans le poisson.

    Les pesco-végétariens sortent aussi en tête de certaines études sur le cancer. À ne pas confondre avec les végétariens, qui ne consomment pas de poisson. Car contrairement à ce que l’on dit parfois, les végétariens n’ont pas moins de cancers que les omnivores. Ce sont les pesco-végétariens qui semblent le moins exposés, notamment pour le cancer de l’intestin.

    Vous soulignez également les avantages du régime méditerranéen…

    Oui, c’est un modèle flexitarien qui n’est pas très éloigné du pesco-végétarien. Il y a eu énormément d’études qui montrent son intérêt, sa valeur sur le plan médical : c’est très largement prouvé. Son alimentation est basée sur une large variété de végétaux, du poisson et une consommation de viande moindre comparé aux Américains par exemple.

     

    Pourquoi faut-il privilégier le bio ?

    L’alimentation bio est meilleure dans la mesure où elle ne contient pas de pesticides. Toutefois, bio ne veut pas dire nécessairement équilibré ! Je vais souvent dans les magasins bio et je me «bats» avec ma femme parce qu’elle achète des biscuits bio. L’industrie s’est aussi engouffrée dans les produits transformés. Un aliment peut être bio et trop sucré, trop salé ou trop gras. Le bio non transformé est bien meilleur et il est préférable d’équilibrer ses repas.

     

    Vous insistez sur les fruits, les légumes et les graines et vous dites surtout qu’il est indispensable de s’informer si l’on fait le choix d’un modèle alimentaire. Pourquoi ?

    Parce que si l’on décide du jour au lendemain de supprimer la viande, on s’expose aux carences. Il ne faut pas oublier que notre alimentation physiologique, fondamentale, est omnivore. On ne peut pas être carencé en vitamine B12, il faut donc en prendre sous forme de complément. Si l’on choisit un modèle végétarien, on peut arriver à trouver sa ration de protéines quotidienne en identifiant bien les végétaux riches en protéines, comme les graines par exemple.

    On parle souvent du quinoa. Mais sait-on que dans un sachet de quinoa tout prêt, il y a seulement 4 grammes de protéines pour 100 grammes. C’est très peu, alors que la moyenne officielle est de 0,83 gramme par kilo de poids corporel : pour un poids de 70 kilos, cela équivaut à environ 60 grammes de besoin journalier.

     

    Dans votre livre, vous mettez en garde contre les carences alimentaires, notamment pour les végans, qui sont les plus exposés…

    Je cite en effet plusieurs études où l’on constate qu’ils ont plus souvent une carence en protéines. Dans une des études de NutriNet-Santé par exemple, menée en 2009 et basée sur plus de 90 000 personnes ayant tous types de modèles alimentaires (omnivore, végan, végétarien…), il apparaît que 15 % des végétariens et 27 % des végans ont un apport en protéines insuffisant. Cela veut dire que si l’on veut vraiment adopter un de ces modèles alimentaires, il faut bien s’informer en mangeant ce qu’il faut. Ça ne s’improvise pas, car des études montrent aussi qu’il y a 30 % de plus de fractures d’ostéoporose chez les végans. C’est beaucoup ! Or, chez les personnes âgées, c’est une cause de mortalité.

    Les végans disent par exemple que les haricots contiennent autant de protéines que la viande. D’accord en ce qui concerne les haricots secs, mais on ne les mange pas crus, il faut les faire tremper, puis les faire cuire. Or, une fois cuits, ils contiennent trois fois moins de protéines. Il en est de même pour le quinoa et les pâtes cuits ; il faudrait en manger environ 800 grammes pour couvrir les besoins journaliers. Or il ne faut pas oublier que si l’on en consomme davantage, on augmente aussi l’absorption de glucides et si on ne fait pas de sport, on les stocke. C’est pourquoi je donne plusieurs exemples et modèles dans mon livre.

     

    Vous insistez également sur la nécessité d’adapter son modèle alimentaire en fonction de son âge, de sa santé et de son activité.

    Oui, notamment pour les femmes enceintes et allaitantes, les enfants en croissance, les adolescents, les sportifs et les personnes âgées : ils ont tous besoin de beaucoup plus de protéines. Les sportifs doivent doubler leur dose. Pour les personnes âgées, il faut ajouter 50 % des besoins quotidiens en protéines, pour éviter la fonte musculaire et les risques de chute. On sous-estime souvent leurs besoins nutritionnels. Elles ont aussi besoin de plus de calcium.

    Si, dans notre civilisation, le calcium provient principalement des laitages, il est également présent dans les végétaux : légumes, noix, amandes… Mais les proportions sont très différentes. Par exemple, on trouve environ 100 milligrammes de calcium pour 100 grammes dans les végétaux, alors que dans un fromage à pâte dure comme le parmesan, le taux de calcium s’élève à 1 gramme pour 100 grammes, soit dix fois plus. C’est pourquoi, dans mon livre, je donne une liste avec les équivalences pour adapter son alimentation.

     

     

    Les études montrent que 20 à 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) proviennent de la chaîne alimentaire. Le changement de modèle alimentaire peut-il être aussi une solution pour lutter contre la pollution et le changement [1] climatique ?

    On sait que l’élevage représente environ 14,5 % des émissions de GES selon la FAO, soit moins que le transport (23 %). Tout le monde est d’accord qu’il est aujourd’hui nécessaire de réduire la consommation de viande. Pour autant, il paraît difficile de cesser, pour tous, de manger de la viande, d’arrêter de se déplacer en voiture, en avion et en bateau. Des études montrent qu’en réduisant simplement de moitié la consommation de viande des Américains (qui s’élève à 300-400 grammes par jour !), on peut faire passer l’agriculture américaine à un modèle beaucoup plus durable.

    D’autres études montrent que lorsque l’on combine un indice d’émission de GES et un indice nutritionnel, de nombreux aliments ne donnent pas satisfaction. C’est-à-dire que même si les cultures émettent moins de GES que l’élevage, il faudrait beaucoup plus de surfaces agricoles pour couvrir tous les apports nutritionnels.

    Pour tenter de trouver le bon équilibre entre santé et environnement, une étude anglaise a élaboré un régime à base de 372 grammes de viande par semaine, plus d’oléagineux, de haricots, de graines, moins de sucre, etc. et moins d’alcool – car il a lui aussi un impact non négligeable. Elle conclut que ce modèle est moins coûteux, libère moitié moins de GES et est meilleur pour la santé.

    La diminution des émissions de GES par rapport à un régime omnivore est de 26,6 % pour le régime flexitarien et 29,6 % pour le régime végétarien ; la différence est modeste.

    Je pense qu’il va falloir tout corriger. Modifier l’alimentation, les transports, la production d’énergie, la construction industrielle, etc. C’est logique.

     

    Animées par des motivations biologiques et écologiques, certaines personnes adoptent aussi le modèle végan ou végétarien pour des convictions idéologiques ou spirituelles, dénonçant essentiellement la souffrance animale…

    On les comprend. Surtout lorsque l’on voit ces images atroces révélées par l’association L214. Mais je pense que c’est surtout le mode l’élevage et d’abbatage qu’il faut changer. On ne reproche pas – même les végans – au loup de manger des agneaux, au lion d’attraper des antilopes parce qu’ils sont carnivores. Si l’on admet que nous sommes omnivores, il faut aussi accepter d’une manière ou d’une autre que l’homme continuera de tuer des animaux ou de pêcher des poissons. Ce qui ne va pas, dans notre monde, c’est la façon dont on le fait, à cause de l’industrialisation.

    Il existe déjà une autre manière d’élever les animaux, dans les champs en les nourrissant d’herbe, et pas dans des boxes à l’étroit, où on les nourrit d’aliments qui n’ont rien à voir avec la nature (du soja importé, des OGM…). Ils sont mal nourris, ne font pas de la bonne viande et sont malheureux. Si on consomme moins de viande, on pourra revenir à un élevage traditionnel. Le plus efficace serait d’attribuer une nouvelle étiquette obligatoire sur la condition d’élevage des animaux.

     

    Vous proposez d’ailleurs de créer un nouveau label. Lequel ?

    Je propose un label « Welfare-Score » sur les conditions d’élevage des vaches, des poules, des cochons… En choisissant ces produits, les consommateurs feraient indirectement pression sur les producteurs et les distributeurs pour changer de modèle.

     

    Vous présentez également la solution étonnante des insectes ! Pourquoi ?

    Car même en modifiant nos modes de consommation dans les pays riches en général, il sera probablement difficile de couvrir tous les besoins de la population mondiale dans le futur, car nous sommes déjà trop nombreux sur cette terre, et nous le serons de plus en plus. Or les insectes sont riches en protéines, plus que le bœuf ! Ils ne boivent pas d’eau car ils se nourrissent essentiellement de végétaux. Ils n’ont pas besoin de grands espaces et n’ont pas de carcasse. Ils ont un rendement extraordinaire. Comme les vers par exemple. Les insectes sont consommés partout dans le monde sauf en Occident.

     

    En raison des réticences culturelles ?

    Oui. Mais il est possible de fabriquer des farines de protéines d’insectes et de les introduire dans des aliments industriels. La plupart des insectes ne doivent pas être mangés crus, à l’instar des grillons que l’on consomme en Afrique. Il faut les faire cuire.

     Propos recueillis par Sabah Rahmani

     


    * Quels sont les différents modèles alimentaires ?

    Omnivores : ils consomment de tout sans limite de fréquence (végétaux, poisson, viande, lait et œufs).

    Flexitariens : appelés aussi semi-végétariens, ils mangent de tout, consomment de la viande et du poisson plus ou moins une fois par semaine.

    Végétariens : ils excluent la viande et peuvent être regroupés en deux sous-catégories :

    • lacto-ovo végétariens : ils excluent la viande et le poisson, mais consomment des produits laitiers et des œufs ;
    • pesco-végétariens : ils mangent de tout sauf de la viande, ils n’excluent pas les poissons et les fruits de mer.

    Végans : appelé aussi végétaliens, ils mangent uniquement des végétaux, excluant viande, poisson, œufs, laitages.

     

    [1] À lire : Pourquoi la viande est-elle si nocive pour la planète ? Le Monde du 11/12 /2018, Les Décodeurs

     

     

     

     

     


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    11 Commentaires

    1. Contenu anti-végane démagogique et populiste. Non l’homme n’était pas omnivore sur la totalité du globe et nos ancêtres étaient frugivores ou herbivores. Il ne suffit pas de tirer de son chapeu le genre homo et quelques site préhistorique pour démontrer quoi que ce soit sur le régime humain. Les bonobos et les chimpanzés nos cousins mangent moins de 3% de viande dans leur régime. Ne pas tenir compte de la diversité des alimentations à l’époque ancienne relève de la démagogie. La pseudo-science pour justifier de torturer des animaux et de détruire l’environnement cela me donne envie de vomir. Je ne supporte pas l’hypocrisie. La vitamine B12 ne prouve rien du tout. La personne qui a écrit l’article ne connais pas son sujet. C’est une honte ni plus ni moins.

      • Merci Gaspard pour ce commentaire, qui va permettre espérons de dissiper tout quiproquo ! Ou avez vous lu que le propos d’Edouard Pélissier est « anti-végane » ?  » On les (végans) comprend. Surtout lorsque l’on voit ces images atroces révélées par l’association L214″. On a connu pire comme propos anti vegan ? relisez l’interview et vous verrez qu’il invite à réduire la consommation de viande et tendre vers le régime pesco-végétarien. Vous allez le droit de trouver que ce n’est pas encore suffisant, mais il y a un pas pour dire que c’est anti-végan ? Et pour mettre en perspective relisez sur notre site les articles  » pro-vegans » https://kaizen-magazine.com/article/droit-animaux-petit-lhomme-grand-animaux/ et nous avons même proposer un défi d’une semaine pro végan https://kaizen-magazine.com/article/tempeh-vegane-plat-exotisme/ . Et pour finir pouvez définir « populiste » ? car c’est un peu facile de discréditer un propos ainsi, non ? Bien sur le moment exige la radicalité, mais plus on ferme la porte à ceux qui prennent conscience moins le changement sera radical. A chacun sa stratégie !

    2. Et bien ce Docteur ne semble pas du tout maitriser son sujet et tombe dans le piège des préjugés un par un, c’est presque drôle…
      De plus, j’adore les phrases du genre « c’est largement prouvé » en ne citant aucun source! du professionnalisme c’est certain.
      1: l’homme préhistorique omnivore: Gaspard à déjà répondu en partie à ce sujet.
      2: la vitamine B12! Effectivement on en trouve que chez les animaux mais ce Dr oublie de préciser comment?! peut-être parce qu’il n’en sait rien ou bien parce qu’il fait de la démagogie…La vitamine B12 est un micro organisme qui se développe dans l’humus, or depuis plusieurs décennies, on ne la trouve plus dans la nature à cause de la stérilisation des sols su à notre agriculture intensive. on synthétise donc la B12 qui est fabriquée en quantité industrielle et qui est mélangée à la nourriture que l’on donne aux animaux d’élevage. Ensuite on tue l’animal, on le mange et on se supplémente en B12 à travers lui. Les vegétaliens eux se supplémente en l’ingérant directement. Alors qu’est ce qui est le plus étrange?
      3: les omega 3 contenues dans les graines de lin sont en moins grande quantité que dans le poisson certes mais, ils ont un pouvoir assimilable plus important!
      Merci à ce bon Dr de citer les « études qu’il a lu » qui indiquent que les vegeta*iens n’ont pas moins de cancer. pour n’en citer qu’une seule la L’ASSOCIATION AMÉRICAINE DE DIÉTÉTIQUE ET DES DIÉTÉTICIENS CANADIENS est sans appel.
      4: les carences en protéines, sérieusement? la remarque la plus fausse et cliché qu’entendent les végétaliens. On trouve des protéines végétales dans tout. (tapez protéines végétales sur internet pour voir…) Les carences sont un mythe si on prend juste la peine de manger équilibré, rien de compliqué.
      Inutile de rappeler que nous consommons trop de protéines et que des sportifs olympiques en nombre sont végétaliens (non non ils ne mangent pas que du quinoa)
      Là ou je vous rejoints, il faut s’informer et surtout ne pas se DESINFORMER (par exemple avec cet article!)
      5: l’ostéoporose, manquait plus que ce faux cliché tiens! L’ostéoporose est due aux produits laitiers qui sont trop acides et qui contrairement à tout ce qui est dit sur « les os solides » attaque le calcium déjà présent dans les os. En effet le corps cherche à rééquilbrer le rapport alcalin/acide. Le calcium compris dans les amandes lui est neutre. Inutile de rappeler que les produits laitiers contiennent de la caséine très addictive…
      6: Les GES du à l’élevage sont plus importantes que tous les transports du monde réuni. Non il ne faudrait pas plus de surfaces cultivables, il en faudrait environ 8x moins! En effet, il faut environ 8 unités de vegétaux pour produire 1 unité de viande.
      7: AAAH le lion et l’antilope!!! mon préféré! Chez Dr essayez donc de courir après l’antilope, non allez soyons sympas, un lapin, d’efoncer vox ongles dans sa chair et de le tuer avec vos petites canines, et on en reparle. Est ce que vous vous léchez les parties génitales comme le lion aussi? C’est marrant comme on prend des comparaisons quand ça nous arrange pour rejeter les autres…
      Les élevages respectueux et la mise à mort respectueuse ça n’existe pas, dans tous les cas, il y à souffrance et douleur alors que ce n’est tout simplement pas nécessaire pour vivre heureux, en bonne santé et avec empathie envers les autres êtres vivants.
      8: les insectes… alors qu’il y a déjà tout ce qu’il faut dans le règne végétal mais bon il faut bien créer des marchés pour faire du fric, toujours plus.
      Bref renseignez vous avant de continuer à désinformer avec des pseudo bouquins scientifiques. Merci à vous.

      • Cet article n’a pas pour but de culpabiliser les lecteurs, quel que soit leur choix alimentaire. Mais de faire connaître les résultats de nombreuses études scientifiques très sérieuses (lisez le livre) pour que chacun soit libre de faire ses choix en conscience, sans jugement ni idéologie.
        La vitamine B12 est bien présente naturellement dans les poissons (pêchés dans la mer) et les animaux sauvage ou en élevage bio. Le Dr Pélissier conseille simplement aux végans et végétariens d’en prendre en complément.
        Que cela plaise ou non, la paléontologie a prouvé que les premiers hommes étaient omnivores. Cela ne veut pas dire qu’ils mangeaient de la viande tous les jours.
        Le débat est sensible. Le travail journalistique est d’ouvrir les horizons de l’information…
        Merci.

    3. Bonjour
      Merci pour ces commentaires tout à fait pertinents.
      J’ajoute mon « étonnement » en lisant cette phrase « Végétariens : ils excluent la viande »: eh bien non! Les végétariens ne mangent aucun animal, point!

    4. Je suis également un peu perplexe devant cet article. Je rejoins les premiers commentaires sur l’aspect anti-végan des propos tenus dans l’interview. Dans ses propos, ce monsieur s’adresse à des personnes qui ont déjà changé de régime alimentaire ou songent à le changer. Son objectif semble être de décourager les changements les plus « radicaux » pour se contenter d’un régime pesco-végétarien ou flexitarien.
      Cela me donne l’impression que, sous couvert de vouloir informer par un avis qui se veut scientifique, cette personne cherche à se justifier de ses choix personnels.
      Pour ma part, je chemine vers un régime qui correspond mieux à mon éthique, et je prends le temps de me renseigner sur les évolutions à mettre en place pour conserver un régime équilibré.
      La question de l’autonomie alimentaire m’a fait beaucoup réfléchir : actuellement il y a des produits que je consomme que je ne serais pas prête à produire par moi-même – et encore, je suis déjà végétarienne depuis longtemps, je n’imagine même pas tuer de mes mains un autre être.

    5. Kaizen a le courage de prendre une bonne partie de son lectorat à rebrousse-poil avec cet interview. Car sa posture intelligemment nuancée contrarie autant le lobby carnivore que ses fervents opposants. En tout cas certaines réponses démontrent qu’il n’est pas nécessaire de manger de la viande pour être agressif…
      Oui, il faut impérativement diminuer drastiquement notre consommation de viande, et interdire la maltraitance à l’égard des animaux. Mais on n’y arrivera jamais avec des postures extrémistes : les discours culpabilisateurs détournent le public de l’objectif recherché, et les ayatollahs donnent mauvaise réputation au véganisme. J’en viens parfois à verser dans le conspirationnisme en me demandant s’ils ne sont pas pilotés par le lobby de la viande industrielle pour décrédibiliser nos convictions !
      Et puis on n’a nul besoin de nier le régime omnivore des premiers hommes pour convaincre du problème contemporain de surconsommation carnivore. Dans les dessins de la grotte de Lascaux les hommes ne chassent pas le tofu soyeux, et nos canines ne sont pas destinées à brouter : à quoi bon s’enferrer dans cette polémique stérile, la mauvaise foi ne fait que décrédibiliser la cause.
      Il y a dans cet interview suffisamment d’arguments qui plaident en sa faveur, et auprès un public peu informé sa modération le rend crédible : elle favorise les prises de conscience davantage que ne le font les discours sectaires, agressifs et culpabilisateurs, qui sont tout simplement contre productifs.
      Amis végétariens, végétaliens et végans, apprenons à être stratèges !

    6. Nan mais sérieusement… C’est affligeant ces commentaires.
      Cela peut sembler super important d’avoir un regard critique, y compris sur ses propres choix, et d’être clair avec soi-même sur les compromis que l’on fait en adoptant tel ou tel modèle alimentaire, tous étant actuellement critiquable d’une manière ou d’une autre.

      Diane G. quand on commence son propos par
      « De plus, j’adore les phrases du genre « c’est largement prouvé » en ne citant aucun source! du professionnalisme c’est certain. »
      quand viennent ensuite:
      – le point 1 où tu cites Gaspard qui ne cite rien et
      – le point 2 « La vitamine B12 est un micro organisme qui se développe dans l’humus, or depuis plusieurs décennies, on ne la trouve plus dans la nature à cause de la stérilisation des sols su à notre agriculture intensive ». Je t’engage à ouvrir un bouquin d’écologie des sols, on en reparle. Je veux bien la ref. du micro-organisme par contre.
      – des chiffres cités à tire-larigot sans préciser d’où ils viennent,
      cela peut sembler un peu absurde.

      Tu mentionnes le manque de sources mais se référer à une étude uniquement peut-être limitateur (cf. point 3: « L’ASSOCIATION AMÉRICAINE DE DIÉTÉTIQUE ET DES DIÉTÉTICIENS CANADIENS »), même si tu sous-entends en connaître d’autres. En soit je m’en fiches que tu n’en balances qu’une, mais ne vient pas reprocher ensuite à un article au format interview (i.e. pas une retranscription de conf académique ou un copier-coller du livre) de faire de même.
      Pour information, ce genre d’article sert autant au site à proposer un sujet qu’à l’auteur à promouvoir son travail. En d’autres termes ce n’est pas pour rien que le livre est cité plusieurs fois et il y a tout à parier que dedans les références des études sont mentionnées. A priori ce gars là est un scientifique ou a un bagage scientifique. On peut imaginer qu’il a effectué une sorte de review, à défaut d’une méta-analyse, avec beaucoup de sources. Et le format de cet article n’est évidemment pas le bon pour avoir tous ces détails. En ayant accès au bouquin tu peux juger de la pluralité des sources, de leur pertinence à chacune et et de la validité d’une conclusion émise en les regroupant. Après c’est du marketing hein, ca implique de te procurer le livre. En attendant, sans vérif’ on ne peut rien en déduire et surtout pas « La personne qui a écrit l’article ne connais pas son sujet. » comme le dit Gaspard.

      En point 4 tu parles des protéines. L’auteur ne réfute pas qu’il y ait pléthore d’aliments en possédant, mais précise que selon les modes de consommation cela peut les altérer et en diminuer le taux. Et finalement sa conclusion semble proche de la tienne: « Cela veut dire que si l’on veut vraiment adopter un de ces modèles alimentaires, il faut bien s’informer en mangeant ce qu’il faut. ». A aucun moment il ne dit qu’il faut absolument manger de la viande. En revanche, quand toi tu dis « qu’il suffit de manger équillibré » lui a le bon goût (pardon) de préciser explicitement que cet équilibre peut varier selon les individus et leurs caractéristiques/besoins.
      Par contre, une question qui pourrait se poser sur les protéines par exemple, ce serait celle du seuil utilisé pour déterminer une carence dans les études qui ont été menées: comment, quand, par qui a-t-il été discuté et fixé et dans quel contexte?

      Pour le point 6, peux-tu préciser la nature des unités sur lesquelles tu te bases i.e. 1 kcal animales nécessitent 8 kcal végétales pour être produites? 1 kg de viande nécessite 8 fois plus d’eau qu’1 kg de végétal pour être produit (j’imagine en plus que ce sont des moyennes, parce que les cultures nécessitent des quantités d’eau hyper variables)? 1 kg de viande nécessite 8 fois plus de surface qu’1 kg de végétal pour être produit? Les conclusions peuvent être différentes.
      Lorsque des aliments non carnés (résumé après par « végétal ») possèdent une certaine substance indispensable mais à taux plus faible que dans un produit carné, cela implique de manger plus de ces aliments pour parvenir à la quantité nécessaire pour vivre. Deux conséquences: (1) risquer trop d’une autre substance présente dans ce « végétal » (là l’auteur parle des glucides) et (2) produire donc assez de « végétal » pour satisfaire les besoins et donc utiliser de la surface, d’abord agricole, peut-être autre.
      En d’autres termes, pour parvenir aux besoins nutritionnels humains sans avoir recours à des produits carnés, de quelle surface a-t-on besoin? Perso, je ne connais pas la réponse, mais je pense que la question peut se poser compte-tenu des pressions qui existent quant à l’usage des sols et aux sites de production des ressources alimentaires: autonomie alimentaire, possibilité d’avoir des circuits courts. Difficile de faire des légumes ou des cultures par exemple dans certaines zones méditerranéennes où les climats sont secs et les sols pauvres. Dans ce cas il faut prévoir d’importer la nourriture. L’élevage extensif permet à des gens de vivre là, la faune et la flore locale ont pu évoluer avec l’ouverture des milieux, cette activité n’implique pas d’irriguer ou de travailler les sols et en plus il y a un apport culturel et patrimonial possible (identité locale, savoir-faire…).
      Ta question de l’assimilation est pertinente, parce qu’il ne suffit pas qu’il y ait plein de cette substance dans les pdts animaux, encore faut-il qu’elle soit assimilable (y’a le même principe pour l’eau ou les nutriments dans les sols pour les plantes). Donc il peut y avoir en effet y avoir équilibre dans la quantité à manger (et la surface pour produire) entre des aliments riches en substance sous forme difficilement assimilables vs. des aliments moins riches mais avec un meilleur taux d’assimilation.
      Au delà là encore on peut chercher à savoir comment ont été fixés les quantités considérées comme minimales pour vivre.

      Quand il parle du calcium, à titre tout personnel je préfère manger un bout de fromage venant des agris d’à côté de chez moi qui font du pâturage tournant dynamique, ont des prairies permanentes diversifiées en espèces végétales, favorisant une certaine biodiversité autour de la prairie et dans le sol, plutôt que des amandes espagnoles avec des arbres plantés en monoculture, des inter-rangs désherbés et avec des conditions de travail pas toujours au top pour les ouvrirers agricoles.
      Et du coup ta remarque 7 « Les élevages respectueux et la mise à mort respectueuse ça n’existe pas […] » m’a profondément choquée parce que, pour le coup, tu mets un peu tout le monde dans le même sac et que, ben si, en fait, perso je connais des élevages respectueux avec des gens qui aiment leurs animaux et je ne suis pas toute seule dans ce cas. Les conditions d’abattage c’est différent. Mais pour la partie élevage, c’est réducteur alors que ces gens peuvent être des appuis formidables pour faire changer le système de production alimentaire. Quelles étaient donc les conditions du dernier élevage que tu as visité pour que cela t’amènes maintenant à généraliser ainsi ? Parce que l’élevage, c’est aussi pour les produits laitiers et pas nécessairement pour la production de viande. C’est ce qui m’a remuée le plus à la première lecture. Parlais-tu de tout ou juste des élevages d’animaux qui seront mangés?

      L’intérêt de cet article c’est quand même de mettre aussi en avant les enjeux éthiques sans les juger. En d’autres termes, le fait que pour des raisons de sensibilité, des valeurs en lien avec sa définition de la responsabilité, du respect, du bien-être etc. etc. des personnes refusent de manger de la chair animale voire tout produit animal, ca ne doit pas être jugé et ca ne doit pas être considéré comme un sous-argument. De l’autre côté ca implique qu’il ne faille pas non plus chercher à inventer des arguments quantitatifs ou historiques qui n’existent pas juste pour pouvoir coller avec la nature des arguments que tu souhaites réfuter. Commencer par un clair « Considérant que mes raisons éthiques sont aussi valables que tes arguments historiques… » permet de discuter déjà plus honnêtement. L’article ne me semble pas critiquer cela.

      Quant aux arguments de Gaspard, on peut se demander si ce n’est pas du trolling: beaucoup de position « de principe » et intellectuellement parlant on n’en sort pas grand chose.
      « Non l’homme n’était pas omnivore sur la totalité du globe et nos ancêtres étaient frugivores ou herbivores. ». En effet, au delà du fait qu’il n’a pas toujours été présent +/- partout sur le globe (haha), il est possible que le degré de viande mangé différait selon les régions (d’ailleurs l’auteur en parle pour les régions nordiques). De là à dire que les études ne démontrent rien, alors que soi-même on n’étaye par des faits ou des conclusions scientifiques (aussi incertaines soient-elles) mais uniquement par de la réfutation de principe, c’est un peu gros. Je serais en particulier intéressée par les études sur des populations humaines herbivores…
      « Ne pas tenir compte de la diversité des alimentations à l’époque ancienne relève de la démagogie. » Il me semblait justement que l’auteur mentionnait ici la diversité des aliments. Comparer ensuite notre régime alimentaire avec celui de bonobos ou de chimpanzés qui, (1) sont d’autres espèces, (2) qui vivent sous des latitudes différentes des nôtres (puisque tu mentionnes l’argment géographique juste avant) et ont des ressources alimentaires locales spéficiques, mangées crues, (3) du coup un pool d’enzymes adapté pour digérer ces aliments et potentiellement différent du nôtre, (4) idem j’imagine pour la flore intestinale qui pourrait avoir – si je ne dis pas trop de bêtises, je n’y connais pas grand chose – en partie co-évolué avec nous et notre alimentation, c’est quand même un peu drôle.
      « Suffit pas de tirer d’Okapi Junior que ce sont nos gentils cousins presque comme nous pour démontrer quoi que ce soit. » pour reprendre ta formulation. D’autant que tu parles quantité de viande et que cet argument apparait dans l’article aussi quand il s’agit d’en diminuer les quantités mangées…
      « La vitamine B12 ne prouve rien du tout. » : Parfait. Nickel. Propre. Sans appel. Permettant de ne pas débattre. De ne pas se confronter aux arguments de l’autre. De rejeter en bloc pour éviter d’avoir à construire soi-même un argument. Chapeau l’artiste.
      Je ne sais pas si c’est un honte, mais en tout cas je trouve bien triste tu penses devoir écrire/inventer des choses pareilles pour expliquer ta position, alors qu’une définition personnelle d’éthique, clairement exprimée, n’en serait pas moins valable.

    7. Bonjour, depuis la parution d’ouvrages et d’articles concernant la sensibilité des végétaux, ne sommes nous pas, en prônant un régime végan, en train d’avoir une approche anthropomorphique ? Pour faire court : pourquoi serait-il idéologiquement plus admissible de manger des végétaux sensibles que des animaux sensibles ? Pourquoi tuer des végétaux et pas des animaux ? parce qu’on s’y identifie moins ?
      Je précise que je fortement opposé aux méthodes d’élevage intensifs actuels, impliquant de la souffrance animale, et mobilisant des ressources céréalières importées et dévastatrices. Je précise aussi que je suis flexitarien avec une consommation de viande très rare, seule soutenable et seule possible si on prône un élevage en pâturage.
      Pour réagir à l’article je ne saisis pas pourquoi, lorsqu’on l’auteur évoque l’alimentation biologique, il précise qu’elle est exempte de pesticides : il est autorisé d’utiliser de pesticides en agriculture biologique. Là encore je mange Bio et je suis convaincu que c’est mieux, mais présenter cela comme parfait est fallacieux.

    8. Cet article n’est pas du tout pertinent, le régime végan est tout à fait bon pour la santé. Il est même meilleur pour nous et pour la planète.
      Je suis vraiment déçue de cet article, c’est n’importe quoi.

    9. L’auteur de ce livre ne connaît pas très bien son sujet. Il semble déconnecté des urgences en jeu car n’encourage pas les gens à bouger beaucoup, comme nous le recommande pourtant le GIEEC depuis longtemps maintenant. Ce qui est tout de même « embêtant ». En effet, diminuer sa conso de viande de moitié n’est en rien comparable au mode d’alimentation végéta*ien.
      Il serait beaucoup trop long de décortiquer point par point, et apparemment inutile… au vu de certaines réponses précédentes.
      Vous connaissez le harcèlement moral : consiste à nier le point de vue d’une personne, ou à le ridiculiser, ce qui mène la dite personne à réagir sous la pression du stress instauré, et l’on peut ensuite tranquillement l’accuser d’irritabilité. Bien vu.
      Perso je suis difficilement irritable, pensez, en 20ans de véganisme tout ce que j’ai pu entendre ! Par contre, ayant suivi des études supérieures en chimie alimentaire, je vous propose un petit résumé global.
      Protection envers problèmes et maladies du mode alimentaire végétaLien : régulation du poids, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, obésité abdominale, hyperglycémie, infarctus du myocarde, diabète de type 2, tous les types de cancers.
      Déjà là, en plus des avantages éthiques et environnementaux, ça vaut le coup, non ?
      Sinon, tous les modes alimentaires sont sources de carence … s’ils ne sont pas équilibrés, … évidemment … ! C’est trop drôle. Or des moyens bien simples permettent d’équilibrer l’alimentation végétaLienne. Où reste-t-il un problème dans ce cas ?
      « Bien conçue, une alimentation végétarienne, y compris végétalienne, est saine, adaptée au plan nutritionnel et peut procurer des avantages pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Elle est appropriée à toutes les périodes de la vie, en particulier la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, le troisième âge, ainsi que pour les athlètes. »
      C’est en ces termes que la plus grande organisation de spécialistes de la nutrition et de la diététique, l’Academy of Nutrition and Dietetics, a pris position sur l’alimentation végétarienne dans le numéro de décembre 2016 de sa revue.
      C’est une référence incontournable en le domaine, car ses membres, (diététiciens, médecins, chercheurs) au nombre d’environ 100 000 et hautement qualifiés, analysent absolument tout ce qui paraît au niveau mondial. Beau travail.
      Il reste que les francophones traînent la patte … Pourquoi ?
      Demandez à ce médecin français ce qui le motive à inventer des affirmations erronées ou en tout cas mal présentées …
      Un exemple de l’article : le cas de la teneur en calcium : on y compare la moyenne pour les végétaux dans leur ensemble avec … celle d’un seul aliment animal, … celui qui est le plus riche en calcium, … comme par hasard ! c’est pas de la manipulation, ça ? Pourquoi ne pas choisir de comparer le sésame qui contient 962mg/100g au camembert avec ses 380 mg/100g ?
      Les végé sont-ils si bêtes que pour trouver du calcium ils vont aller consommer, parmi les végétaux, les aliments où il n’y en a pas ? 😉
      Alors pourquoi … ?

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