Comme le résume si bien Pierre Rabhi, « la planète est une et indivisible, et nous avons bâti toute notre société en ignorant cette évidence pourtant vitale ». Cette unité humain/nature – vérité naturelle boudée par la modernité – est également défendue par Jason deCaires Taylor, plongeur-sculpteur aux aspirations écologistes.
C’est aux Antilles, en 2006, que Jason deCaires Taylor bouscule les codes de l’art environnemental avec la conception du premier musée sous-marin. Ses fascinantes créations écologiques reconstituent des civilisations humaines qui, éphémères, se retrouvent transformées au fil du temps par la biodiversité marine. Depuis, l’artiste a transposé ce concept en Grèce, au Mexique, et jusqu’à son Angleterre natale avec une envie intacte : montrer les interactions positives que peuvent avoir l’humain et la nature. En effet, l’artiste décrit ses sculptures comme des « métaphores d’espoir ». Il y confie également son intention, simple mais nécessaire, de « montrer combien nous sommes petits et insignifiants selon la grande échelle des choses » et de « mettre en lumière que cette nature qui reprend ses droits peut être l’un des plus beaux événements naturels ».
Nous vous donnons à lire ici quelques interprétations de ces sculptures aux nombreuses facettes, décuplées par le changement continu du milieu marin.
Civilisation perdue
Le paysage marin est peuplé par une société de masse. Vestige du passé ou présent-fantôme ?
Métaphore du quotidien
L’être humain, aussi conditionné soit-il, se consume finalement au seul rythme de la nature.
Unité
La planète est indivisible. Ces sculptures soulignent le processus écologique naturel qui nous lie avec la vie.
Par Simon Beyrand
beauté,sérénité….l’humain ici fait partie du tableau, il est inoffensif…..