Autodidacte, l’artiste belge Bob Verschueren s’est d’abord exercé en peinture avant de se tourner vers le paysage pour repousser les « limites imposées par la toile ». Il réalise sa première installation végétale en 1985, proposant ainsi des œuvres soumises au processus de dégradation de la nature. Un travail qu’il considère comme :
« une sorte de parcours initiatique, où la nature donne de véritables
leçons de philosophie, leçons de vie ».
Si ce plasticien réalise actuellement davantage d’œuvres en intérieur (où il présente notamment des miniatures végétales et du wind painting), nous avons choisi de présenter ici ses meilleures installations extérieures, d’autant plus surprenantes.
Texte et sélection : Simon Beyrand
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« Cher monsieur Bob Verschueren,
Considérant les matériaux que vous utilisez,
Considérant que vos travaux ont apparemment déjà été testés et approuvés par nos collègues de la gente équine (cf. photo n°11),
Et considérant qu’effectivement, la nature nous donne des leçons de vie, et carrément des leçons de vie pratique en ce qui nous concerne,
Sachez, monsieur, que nous portons un vif intérêt à votre travail.
Ps: avez vous déjà songé à effectuer des travaux en milieux aquatiques? »
….blagues à part quand j’ai vu les photos, le métier d’architecte d’intérieur pour castor m’est tout de suite venu à l’esprit. Ne serait-ce pas un exemple de partenariat homme-nature amusant?
Sur ce, bon week end de l’ascension à tous 🙂
Intéressant et complémentaire au travail du Land Art chez Andy Goldsworthy.
Mais, patience, maîtrise et contemplation ne font pas parties des valeurs de ce monde.
Pour avoir montré la voie du salut, celle de l’essentiel, merci.