Convention citoyenne pour le climat : « Nous avons une grande envie de faire bouger les choses »

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    Depuis le 4 octobre 2019, 150 citoyens tirés au sort participent à la Convention citoyenne pour le climat. Le temps de six weekends, jusqu’en janvier 2020, ces citoyens représentatifs de la population française travailleront à l’élaboration de propositions pour diminuer d’ici 2030 d’au moins 40 % les émission de gaz à effet de serre. À 22 ans, Alexia Fundéré, étudiante en médecine à Montpellier, témoigne de cette expérience inédite.

    La première séance de la Convention citoyenne pour le climat s'est tenue le 4 octobre 2019 à l'Assemblée nationale.
    La première séance de la Convention citoyenne pour le climat s’est tenue le 4 octobre 2019 à l’Assemblée nationale.

    Pourquoi avez-vous accepté de participer à la Convention citoyenne pour le climat ?

    Au début, j’ai eu peur d’accepter car je ne suis pas spécialiste de la question climatique. Néanmoins, je me suis dit que la Convention citoyenne pour le climat serait une opportunité d’apporter mon avis et de témoigner de ce qui est vu et fait au quotidien.

    En quoi les sujets sur l’environnement vous intéressent-ils ?

    Ils m’intéressent car c’est l’avenir qui est en jeu. Je suis dans le domaine de la science et je vois à quel point nous avons besoin de préserver notre environnement.

    Qu’attendez-vous de cette Convention citoyenne pour le climat ?

    J’attends et j’espère  – du haut de mes 22 ans – pouvoir donner mon avis, mon vécu, mes idées afin de les partager avec les autres citoyens et émettre ensemble des propositions qui permettront de favoriser la protection de l’environnement.

    Comment le premier weekend s’est-il passé ?

    Il était dense. Nous avons eu beaucoup d’informations sur le cadre et le déroulement de la Convention. Nous avons eu la présentation du comité de gouvernance, des membres responsables et des intervenants spécialistes du climat en fonction de leur domaine. Nous avons également rencontré et pu questionner le Premier ministre et la Ministre de l’écologie. Pour une jeune comme moi, c’était assez impressionnant mais je n’ai pas hésité à me lever pour prendre la parole.

    Quelle est la place du citoyen dans cette expérience ?

    Cette expérience nouvelle met réellement en avant les citoyens. Nous allons débattre, exprimer nos ressentis, parler de notre quotidien, évoquer des solutions et surtout à la fin, faire des propositions de lois qui seront établies pour tous les Français.

    Cette initiative est-elle importante pour la démocratie ?

    Oui je le pense fortement, nous avons la possibilité de contribuer à la prise de décision concernant la politique environnementale.

    En quoi l’avis des jeunes comme vous est-il important ?

    Nous sommes les principaux concernés par les répercussions en 2050. Ainsi, de par notre dynamisme et notre volonté de vivre mieux demain, nous nous sentons pousser d’un élan et d’une grande envie de faire bouger les choses. Nous utilisons énormément les réseaux sociaux, ce qui permettra une bonne transmission d’information et la possibilité de sensibiliser toute notre génération.

    150 citoyens ont été tirés au sort pour constituer cette Convention citoyenne pour le climat
    150 citoyens ont été tirés au sort pour constituer cette Convention citoyenne pour le climat

    Propos recueillis par Sabah Rahmani


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