Chercheuse dans le domaine de l’éducation depuis près de vingt-cinq ans, Antonella Verdiani propose une transition éducative pour repositionner les enfants – et leurs rêves – au centre de l’école. Entretien radiophonique par Alexandre Sattler pour La voix du Kaizen.
« J’aimerais pouvoir amorcer un changement : celui d’un monde tourné vers le beau et le bon. Si nous redonnons à l’école sa signification d’origine – Skholè signifie « loisir », en grec –, et si nous accueillons les enfants en tenant compte de leurs rêves, ce serait gagné ! »
« Nous sommes dans une phase de transition éducative. Les initiatives foisonnent ! S’il n’y a pas d’école idéale, il existe tout de même une vision idéale de l’éducation qui consiste à prendre soin de toutes les composantes de l’individu. Y compris la composante spirituelle. »
« Une école coopérative est une école où les enfants sont responsables des acquisitions de leur savoir. Cela leur procure un pouvoir, dans le sens anglais empowerment. Le pouvoir de créer avec les autres. »
« Même le grand mammouth de l’éducation national est en train de bouger. Des changement majeurs – interdisciplinarité, repositionnement de l’enfant au centre du processus éducatif – interviennent au sein même du système, car certains enseignants changent sans attendre les réformes ministérielles. »
Lire aussi : « Je suis plus utile instituteur que trader »
Lire aussi : « J’ai confié le pouvoir aux élèves : la classe est devenue une démocratie »