Covid : retrouver le goût et l’odorat grâce à l’étiomédecine

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    Fondée sur l’énergie et la « mémoire cellulaire », l’étiomédecine est une discipline récente encore peu connue dans le paysage des soins en France. Ostéopathe, kinésithérapeute et praticien en étiomédecine, David Tessier étudie l’énergie et la pulsologie chinoise depuis plus de 20 ans. Rencontre.

    Certains de vos patients qui ont eu le covid ont retrouvé l’odorat et le goût après une séance d’étiomédecine. Comment l’expliquer ?

    Cette année, j’ai naturellement reçu plusieurs patients ayant vécu la douloureuse expérience de cette maladie virale. Certains signes cliniques n’avaient pas complètement disparus, comme la perte de l’odorat et du goût. Lors du soin, je n’ai pas cherché à traiter ces symptômes mais j’ai simplement aidé mes patients à libérer une souffrance qui reposait sur leur difficulté à prendre leur place dans la vie due à un enfermement dans certaines croyances. La liberté ressentie, à l’issue du soin, a permis de redonner de l’énergie aux nerfs crâniens qui ont cette fonction sensorielle (par analogie : se sentir à sa place, reprendre goût à la vie). C’est un constat qui soulève la question du lien éventuel entre une fragilité énergétique et la propension à déclencher cette maladie qui touche actuellement l’humanité.

    Quelle est l’origine de l’étiomédecine ?

    Suite à quelques déceptions dans sa pratique et des évènements personnels douloureux, le Dr-Jean Louis Brinette (1950-2000) s’est mis en quête de comprendre les origines fondamentales des maladies. Il ressentait le lien entre sa douleur affective et les symptômes physiques cardiaques qui en découlaient. Grâce à ses connaissances en mathématiques et en physique, reliés au cerveau gauche, et à ses capacités personnelles de ressenti, reliés au cerveau droit, il a mis au point une technique de soin, permettant aux cellules de libérer les informations qui freinent, bloquent ou détruisent l’énergie vitale.

    Quels sont les principes de cette méthode ?

    La détection des informations dans le corps se fait à l’aide de la prise du pouls au niveau du poignet. Mais c’est la conscience qui soigne. Car la prise de conscience ne peut avoir un impact sur la cellule que lorsque le patient est dans sa dimension sensible. L’intellectualisation pure d’une information ne permettra pas la transformation du problème. Pour effectuer une mutation, le patient doit ressentir son problème afin de le traverser puis le transformer. C’est automatique. C’est tout ce que l’on comprend dans notre corps tous les jours qui fait bouger les choses, et pas quand on rumine. C’est donc un travail du cerveau droit. Les souffrances refoulées, les concepts totalement inconscients peuvent être délivrés alors par le corps, car le mental seul ne les aurait pas trouvés. C’est très subtil.

    Quel est le rôle du thérapeute ici ?

    Il accompagne avec sa dimension sensible, sans jugement, sans réfléchir, sans expliquer ou conseiller le patient. Il est juste disponible pour lui avec son empathie. C’est le corps qui travaille et qui va délivrer les informations à ressentir. Au fur et à mesure de l’enchainement des prises de conscience, le patient et le thérapeute comprennent ensemble le fonctionnement dans lequel le patient était bloqué et dont il souffrait.

    La seule finalité est le mouvement de l’énergie qui est rétabli dans le corps car c’est cela qui est curatif. Ce que tout le monde nomme « le lâcher prise », n’est pas un exercice mental, c’est une réalité vibratoire. On ressent que cela circule à nouveau dans les zones qui étaient vide d’énergie, les cellules se relâchent.

    On ne s’intéresse pas au diagnostic des maladies, et on ne raisonne pas sur le symptôme, il n’est pour nous que le signal du patient désadapté à sa vie. C’est une méthode de soin rationnelle, rien n’est ni mystique, ni ésotérique, ni magique. Le Dr Brinette disait que l’étiomédecine existe car Einstein et Jung existent.

    D’ailleurs, l’un de ses grands principes repose aussi sur la synchronicité. Ce n’est pas le patient, ni le praticien qui décident de quel sujet on va parler. On traite à l’instant T. C’est l’information qui apparait ce jour-là de sa vie qui sera la plus importante à ce jour, et qui permettra de restaurer le mouvement de l’énergie.

    Comment se positionne le patient ?

    Ce dernier doit accepter pendant la séance de faire taire son mental au maximum. Dès qu’il est tenté de justifier une souffrance avec des « oui mais c’est parce que… », il bloque la libération de l’énergie. Pendant le soin, on comprend ce dont le corps nous parle, et l’énergie entame son travail de mutation. L’être humain est très vibratoire. L’Amour, la joie, le désir, l’implication, la création… sont des concepts qui n’existent que dans le ressenti. Notre société privilégie et valorise la pensée explicative. Alors que, le refoulement de la souffrance ne peut se libérer que dans le silence et l’écoute de ses sensations.

    Y-a-t-il des limites et des contre-indications cette pratique ?

    Dans l’absolu, si l’être humain était ouvert, et non « blindé » par son mental et son déni, la cellule pourrait se libérer de tout. Mais évidemment, on réalise avec la pratique que ce n’est pas si simple. L’humanité a accumulé de nombreux défauts et on en a hérité quelques-uns ne permettant pas à certains de se soigner par cette méthode. Il faut être prêt, c’est ainsi et il faut l’accepter.

    La seule limite c’est le patient, pas vraiment le symptôme. Certains, qui ont juste une petite tendinite, ne guérissent pas, d’autres qui ont une maladie neurologique centrale, n’ont plus de symptômes. L’humilité doit être bien présente, on permet juste à quelqu’un de se libérer d’un frein dans sa vie, nous ne sommes pas dans une attitude de guérisseur, c’est le patient qui doit être acteur et responsable, et non victime ou en attente d’un acte magique.

    Les contre-indications sont les urgences médicales physiques (infarctus, détresse respiratoire, fracture, etc.) et psychiatriques (folie, psychoses, etc.). Une fois l’urgence passée, on peut les aider à comprendre le sens de leur maladie pour espérer ce fameux lâcher-prise.

     

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